Sydney Kouassi nous parle de Coelho

Paulo Coelho : La vie est trop courte pour que nous cachions dans notre cœur des mots importants...

J’ai rencontré Coelho grâce à l’une de ses œuvres en particulier. Je pense même la plus connue, L’Alchimiste. J’ai pu assister à un débat où des amis recommandaient ce livre tant il était bourré d’enseignements.

Ses histoires ne se terminent jamais comme on le pense. Paulo n’a pas de limite dans le choix des thèmes qu’il aborde dans ses livres (amour, religion, recherche de soi, trouver son « pourquoi »). Il répond aux questions existentielles, nous aide à mieux nous connaitre et nous comprendre. On a bien l’impression de pouvoir réécrire notre histoire à travers ses œuvres.

Ces œuvres correspondent aux personnes en quête d’eux même, qui aiment à travers la lecture apprendre et s’ouvrir à bien plus que leur routine quotidienne. J’ai appris à vivre l’instant présent, à savoir apprécier même les plus petites réalisations (rires). J’accuse moins, je suis plus compréhensif sur certaines situations. J’ai aussi à m’accepter entièrement, et les autres par ricochet.

LE MANUSCRIT RETROUVE : pour contextualiser, il s’agit d’une époque où les habitants de Jérusalem (Juifs, Musulmans et Chrétiens) s’apprêtaient livrer une guerre qu’ils étaient sûrs de perdre. Alors, les autorités de la ville, les Coptes, ont décidés de réunir le peuple et jugés bon de leur donner une leçon de vie plutôt qu’une stratégie de guerre. Et comme ils le disaient, l’histoire se chargera de dire et redire les détails et l’issue de la guerre qu’ils s’apprêtaient à mener. Quelles valeurs subsistent lorsque tout est détruit ?

Dans cette œuvre, Paulo Coelho soulève plusieurs questions liées à : La défaite, la solitude, notre utilité là où nous vivons, la peur, le sexe, l’amour…

Je termine par un de ses passages que j’adore : « La vie est trop courte pour que nous cachions dans notre cœur des mots importants, par exemple : Je t’aime !« 

Christina N’da