Olaudah Equiano, né en 1745 à Isseke, dans l’ancien royaume du Bénin au sud-est de l’actuel Nigeria, et mort le 31 mars 1797 dans le quartier de Westminster à Londres, était un écrivain, militant abolitionniste et ancien esclave.
Le premier roman africain est une question qui suscite des débats et des controverses parmi les spécialistes de la littérature africaine. Cependant, certains critiques littéraires considèrent que le premier roman africain est « L’Esclave » de Olaudah Equiano, publié en 1789.
Qui est Olaudah Equiano ?
Olaudah Equiano était un Africain qui a été capturé en enfance et vendu comme esclave. Il a ensuite été transporté en Amérique du Nord et aux Caraïbes, où il a travaillé dans les plantations. Il a finalement réussi à acheter sa liberté et est devenu un militant abolitionniste et écrivain.
Dans son livre « L’Esclave », Olaudah Equiano raconte son histoire et son expérience de l’esclavage. Le livre a été écrit en anglais et publié en Angleterre en 1789. Bien que ce ne soit pas strictement un roman, certains considèrent que c’est le premier exemple de prose narrative africaine.
Cependant, il est important de noter que la littérature orale africaine a une longue tradition qui précède la publication de « L’Esclave », et que de nombreux contes, légendes, épopées et autres formes narratives ont été transmis de génération en génération en Afrique bien avant l’arrivée de l’imprimerie.
Son héritage
Olaudah Equiano a connu la notoriété internationale par la publication de son autobiographie The Interesting Narrative of the Life of Olaudah Equiano, livre qui, directement ou indirectement, a influencé l’écriture d’autobiographies rédigées par des écrivains afro-américains tels que Frederick Douglass, Booker T. Washington, Zora Neale Hurston, Martin Luther King, Malcolm X et Maya Angelou. Il fait partie des premiers écrivains noirs déportés dans la Nouvelle Angleterre avec Phillis Wheatley et Jupiter Hammon. Il fut une figure importante de l’abolition de l’esclavage et de la traite négrière au Royaume-Uni.
Christina N’da
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