Crédit:

Leslie Kouadio nous parle de l'écrivain Paulo Coelho

J’ai entendu plusieurs personnes citer l’auteur Paulo Coelho dans la catégorie des illustres écrivains de notre ère. Cela a piqué et titillé ma curiosité. Sans hésitation, j’ai décidé de le lire. J’ai commencé avec son œuvre épique L’Alchimiste , qui m’avait été recommandé par un ami. Vous savez quoi ? J’ai totalement adhéré !

Pourquoi Paulo Coelho ?

Les œuvres de Paulo Coelho me font l’effet d’un voyage. Un voyage au cours duquel on se pose des questions pour finalement tirer des leçons de vie. Coelho a une écriture qui se concentre sur le message qu’il veut que le lecteur retienne. Lorsqu’il fait un zoom sur un élément cela n’est pas anodin. Il vous fait prendre conscience d’une chose primordiale que l’on découvre désormais avec des yeux nouveaux. Avec Coelho, j’ai obtenu des réponses aux questions que je me posais et même au-delà.

J’ai lu plusieurs de ses livres, mais mon œuvre préférée de lui est : Veronika décide de mourir. Veronika a été décrite comme une « Mademoiselle tout le monde ». Belle, jeune femme accomplie, dans la fleur de l’âge, qui a en apparence tout pour être heureuse. Cela rend paradoxal le fait qu’elle veuille se suicider.
Avant de lire cette œuvre, je ne mesurais pas forcément les conséquences des choix que nous faisons. L’importance de trouver et faire ce qui nous rend réellement heureux. Et parfois de simplement de penser à nous. Oui, à nous-mêmes !

Mon œuvre préférée de Coelho : Veronika décide de mourir

Veronika a décidé de mourir parce qu’elle n’avait pas trouvé ce qui donnait un sens à sa vie. Par exemple, elle suit un choix de carrière complètement opposé à ce qu’elle aurait souhaité. On comprendra plus tard qu’elle n’avait pas un problème avec la vie en général mais plutôt avec sa vie.

J’ai bien aimé comment l’auteur nous plonge dans l’univers de la folie. Il nous fait réaliser à quel point être fou pourrait nous rendre heureux, simplement parce qu’un fou est affranchi des pesanteurs sociales et qu’il fait ce qu’il veut. Et pour dire vrai, au moment où je lisais cette œuvre j’avais quelques points communs avec Veronika, j’ai été changée par ma lecture. J’ai suivi le chemin avec elle, jusqu’à l’arrivée.

On peut tous lire du Coelho, je pense qu’il arrive un moment dans nos vie où l’on doit le lire. Il y a de ces écritures qui vous touchent au moment opportun et vous trouvent dans la situation parfaite. Et Coelho arrive à cela. Quand je pars à la rencontre de Coelho, je m’installe paisiblement dans ma chambre, le silence m’accueille alors et je voltige à chaque mot. Dans un monde comme le nôtre avec son lot de challenges, il est légitime de se poser des questions sur le cours de la vie, sur l’existence en général. Ce livre est un repère et bien plus…


J’ai appris à avoir ma propre philosophie de vie.

Leslie KoUADIO

Veronika décide de mourir nous exhorte à faire ce qui nous rend heureux. A ne pas être obligé (e) de devenir ce que la société nous renvoie comme modèle type de réussite sociale. Sinon, on court le risque d’être malheureux toute notre vie. Nous devons prendre conscience de notre spécificité, de ce qui nous distingue et nous rapproche des autres, parce qu’au final, si nous sommes tous pareils, c’est bien parce que nous sommes tous différents. Nous sommes pareils dans nos différences.

Je vous laisse une des plus belles paroles de Coelho, je pense : « Nous vivons tous dans notre propre univers. Mais si tu regardes le ciel étoilé, tu verras que tous ces univers se combinent et forment des systèmes solaires, des constellations, des galaxies. »

Propos recueillis par Christina N’da

Partagez

Auteur·e

legrimoiredetina

Commentaires