Aujourd’hui, nous allons à la rencontre de Sandra Koffi. Sandra est une super lectrice de Serge Bilé. Elle nous raconte pourquoi c’est son écrivain préféré. C’est autour d’une discussion avec elle que j’ai appris tout de lui et de son écriture autour de l’histoire des noirs. Je vous mets ici les mots qu’elle m’a partagés.
J’ai rencontré Sergé Bilé sur un forum Facebook. Il y résumait son livre Boni. J’avais déjà entendu l’histoire de ce peuple qui était venu à Tiassalé pour retracer le chemin de leur ancêtre. J’ai donc fait plus de recherches sur l’écrivain et je me suis rendue compte que ma grande sœur Michelle Yao était aussi une de ses fans. Bonjour « les heures et les heures à parler de Serges Bilé et de ses livres ».
Serges Bile sait comment nous faire voyager. Surtout dans « Marie-Thérèse Kennedy émoi « . Il passe du passé au présent en un clic sans que tu n’aies le temps de réaliser. Avec lui , je me retrouve sur le paquebot du Titanic avec Laroche ou en Guyane avec Boni.
J’adore voyager et la lecture de Serge Bilé me transporte dans le monde entier. Il a une plume simple avec des détails historiques.
J’adore voyager et la lecture de Serge Bilé me transporte dans le monde entier. Il a une plume simple avec des détails historiques.
Sandra Koffi
« La Jackie Kennedy de l’Afrique »
J’ai tout aimé de lui. Mais à choisir choisir, je dirais « Marie-Thérèse, Kennedy, émoi ».
On devrait tous le lire. Toutes les femmes qui aspirent à faire de la politique et même les hommes politiques.
Ce livre a changé ma manière de voir Marie-Thérèse Houphouët. Moi je ne l’ai pas connue dans ses années de gloire. On parle très peu d’elle. Alors que c’est une femme qui a participé au rayonnement politique de Houphouët et par ricochet au positionnement de la Côte d’Ivoire à l’international. Si Houphouët a été invité à la Maison Blanche ce n’est pas que pour son travail mais c’est en grande partie à cause de Marie-Thérèse Houphouët, la Jackie Kennedy de l’Afrique.
Marie-Thérèse Houphouët, mon personnage préféré
« Marie-Thérèse Kennedy émoi » est une œuvre qui parle de la première première dame de la Côte d’Ivoire, la femme de Nanan Houphouët. Il nous donne les informations depuis sa naissance jusqu’à la fin de son mandat de première dame. Des infos inédites. Cette rumeur selon laquelle Houphouët lui avait arraché du foyer de son fils est fausse.
Elle a aussi fait partie de l’aventure 46. ( En 1946, 148 élèves ivoiriens, boursiers, s’envolent vers la France pour continuer leurs études. Parmi eux se trouvait Brou Marie-Thérèse, future première dame de la côte d’ivoire : Marie-Thérèse Houphouët. De cette aventure, on dénombrera, en Côte d’Ivoire, 3 Artistes, 7 Pharmaciens, 12 Professeurs d’Université, 11 Médecins, 6 Magistrats, 10 Ingénieurs, 4 Avocats, 4 Diplomates, 4 Chirurgiens, 4 Dentistes, et de nombreux Hauts Administrateurs). Vous pouvez en apprendre plus ici !
Bien sûr que mon personnage préféré dans cette œuvre est Marie-Thérèse Houphouët (on devrait l’appeler Mamie Thérèse). C’est une femme douce mais quand elle se sent menacer, elle sort les crocs. « Ce n’est pas la directrice de son lycée en France qui dira le contraire ».
On ne nous le dit pas dans nos livres d’histoire à l’école mais Mamie Thérèse n’a pas que été la femme de Houphouët, ni être bonne qu’à faire N’daya, elle a été au cœur de la géopolitique ivoirienne. Peut-être indirectement mais Nanan Houphouët sait de là où il est que grâce à elle il est rentré dans des sphères qui normalement lui était difficiles d’accès.
Ce livre m’a appris énormément sur la sphère politique ivoirienne et surtout sur une période que j’ai pas connue. La politique n’était pas qu’homme, les femmes aussi avaient leur mots à dire.
Un autre article sur un écrivain préféré ici !
Propos recueillis par Christina N’da
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